[texte imprimé]Indictment
TPP (Tribunal permanent des peuples),
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TOKYO (JAPON) : TRIBUNAL PERMANENT DES PEUPLES (TPP),
1993,
13 P. + ANN.
Un tribunal international des peuples s'est réuni le 9 juillet 1993 à Tokyo pour accuser le G7. Il a réuni de nombreux chefs d'accusation basés sur le droit international et en particulier sur la déclaration des droits de l'homme. Les principales charges retenues sont le lien évident existant entre lui et les conséquences des plans d'ajustement structurels (PAS) imposés par le FMI et la Banque Mondiale ; le fait que les 7 membres sont tous signataires de la Déclaration des Droits de l'Homme et devraient donc être tenus de garantir son application pour leurs citoyens et aussi pour tous les peuples du monde, du fait qu'ils adhèrent à l'ONU. Or, malgré leur pouvoir économique, ils n'assument pas ce devoir moral et cette responsabilité sociale : les PAS (et donc le G7), sont responsables de l'aggravation des situations des pays qui les ont appliqués, et de la mort des 6 millions d'enfants, qui en ont été les victimes. Le tribunal a donc appellé à un changement des structures de base et des objectifs des organisations multilatérales d'"aide au développement" utilisées par le G7. Une démocratie transnationale doit s'y substituer progressivement, tandis que les pouvoirs du G7 doivent être redistribués équitablement.
Un tribunal international des peuples s'est réuni le 9 juillet 1993 à Tokyo pour accuser le G7. Il a réuni de nombreux chefs d'accusation basés sur le droit international et en particulier sur la déclaration des droits de l'homme. Les principales charges retenues sont le lien évident existant entre lui et les conséquences des plans d'ajustement structurels (PAS) imposés par le FMI et la Banque Mondiale ; le fait que les 7 membres sont tous signataires de la Déclaration des Droits de l'Homme et devraient donc être tenus de garantir son application pour leurs citoyens et aussi pour tous les peuples du monde, du fait qu'ils adhèrent à l'ONU. Or, malgré leur pouvoir économique, ils n'assument pas ce devoir moral et cette responsabilité sociale : les PAS (et donc le G7), sont responsables de l'aggravation des situations des pays qui les ont appliqués, et de la mort des 6 millions d'enfants, qui en ont été les victimes. Le tribunal a donc appellé à un changement des structures de base et des objectifs des organisations multilatérales d'"aide au développement" utilisées par le G7. Une démocratie transnationale doit s'y substituer progressivement, tandis que les pouvoirs du G7 doivent être redistribués équitablement.
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